Avant d'expliquer précisément ce qui s'est passé, décrivons brièvement le moulage par injection. Pour une meilleure compréhension, consultez cette analyse sur le site d'Aire Plastics : https://www.aireplastics.com/processus-de-moulage-par-injection-de-base/ (nous n'avons aucune affiliation avec eux, nous avons juste pensé que leur diagramme était assez instructif).
Comme son nom l'indique, le moulage par injection consiste à injecter du thermoplastique fondu dans un moule pour former une pièce en plastique. Dans sa forme la plus simple, deux moitiés d'un moule sont sculptées avec précision et pressées l'une contre l'autre lors de la production pour former la cavité remplie de plastique. Une fois refroidie, la pièce conserve sa forme sans adhérer au moule ni à l'éjecteur, puis est éjectée. Bien que de nombreux facteurs entrent en jeu pour fabriquer une « bonne » pièce (chacun pourrait sans doute faire l'objet d'une newsletter à lui seul…), nous n'avons rencontré de problème qu'avec un seul aspect de ce moule : la ventilation.
Les lois fondamentales de la physique stipulent que deux objets ne peuvent occuper le même espace simultanément. Lorsque du plastique est injecté dans la cavité d'un moule, l'air qui s'y trouve doit s'échapper. Les fabricants de moules doivent donc prévoir un système permettant à l'air de s'échapper par des orifices extrêmement petits. Et lorsqu'on parle d'extrêmement petits, on parle d'un ou de quelques-uns. MILLIÈMES d'un pouce.
Une ventilation inadéquate (ou, dans notre cas, la défaillance totale d'une ventilation) peut entraîner des problèmes allant de simples défauts esthétiques à des défaillances structurelles. Cela est dû à la présence d'air, qui aurait autrement été éliminé, dans le moule pendant la solidification du plastique. Cette photo provient de ecomolding.com illustre parfaitement cela.
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